Réflexions du jour #2

Je continue dans la lancée des “rélfexions du jour”, avec le deuxième épisode…

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La liberté…

existe-t-elle vraiment ? Est-ce que nous sommes véritablement “libres”. Peu importe où nous allons dans le monde, le simple fait de devoir passer une entité d’état (la douane) qui approuve ou non son entrée sur le territoire, semble annuler de facto l’idée de liberté.

Commettre une infraction ; par exemple griller un feu rouge, et se bouffer une amende, ça n’est pas la liberté non plus. Même si je retire l’hypothétique cas de figure où ma liberté ne peut exister dans ce cas, puisqu’elle peut empiéter sur la vie d’autrui (le danger de griller un feu rouge) ; il existe partout, tout le temps, qui anhilie ma liberté.

Quand l’on considère cette notion comme valeur universelle à laquelle aspirer ou tendre ; on se rends compte qu’il y a plus de valeur dans la définition elle-même que son application propre. La Liberté n’existe pas, des libertés à d’autres niveaux; mais on peut plus vraiment les qualifier de liberté, puisque la définition possible s’éloigne même de la définion de la “possiblité d’action ou de mouvement sans contraintes”.

Peut-être que l’on peut devenir libre par la diminution du champ des variables possibles (par exemple “je suis libre d’aller où je veux au sein du pays dans lequel je suis” ; mais j’oublie volontairement de parler des feux rouges que je respecte ou encore le péage que je suis obligé de payer). On peut donc parler d’une liberté incomplète (ou inexistante pour les puristes).

Savoir que je ne suis pas libre, ça me mets mal…

Je me suis également dit que cette demi-liberté-inexsitante dont nous jouissons se paie à un prix fort. Docilité politique et soumission à l’état. Fausse liberté qui a en plus le prix de mon intégrité ; drôle de monde !

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La vie…

n’a pas d’utilité. Elle ne produit et fonctionne qu’en sphère fermé pour un ensemble de systèmes permettant son existence. Est-il alors possible de faire cohabiter une idée de vérité universelle, ultime ; si le cadre dans lesquelles les taxonomies liées nécessitent ce cadre de référence ; et dans lequel cette idée peut exister ?

Y-a-t-il une entreprise plus importante, quelque chose  qui nous échappe ? Je ne sais pas.

J’ai employé le mot utilté, du caractère utilise d’une chose. Pourquoi faire le bien ou sauver la planète sinon pour et par nous ?

L’énigme de cette vie : comprendre son utilité.

Et si il n’y en a pas, et bien, vacances sur terre à vie avant que l’on retourne je ne sais où, je ne sais quand, je ne sais pas.

Certaines personnes de mon entourage pensent que le but de la vie est l’expérience humaine : les cinq sens, les sentiments, les cohésions. Et si tout était le fruit de la sélection et de la survie (le nez pour nous avertir du danger), la vie sert alors à maintenir la vie. Et dans cette osmose, chacun y applique ses propres théorèmes.

En dehors, à côté, est-ce que la vie humaine est plus utile que la vie d’un coléoptère ou la vie d’une blatte ?

Accident ? Contexte ? Enigme ? Dur à dire. Mais si la vie ne sert à rien, ne faisons-nous pas tout par ennui une fois passé le cadre des besoins primaires ?

Il est aussi (du moins pour moi) plus tentant de fixer un sens dans ce que je fais ou ce que je dis, cela permet d’asseoir un peu de validation face à la réalité des choses.

Pour reprendre  Nietzsche :

Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourraient exister sans faculté d’oubli.

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100 000 Milliards…

de bactéries dans le corps, j’ai l’impression d’être comme ces bêtes dans les films de Hayao Miyazaki, dans Princesse Mononoké ou ses autres films. Comme un hôte qui participe au développement d’autres formes de vies. Peut-être qu’elle est là notre utilité ; je plaisante, cela n’annulle nullement la proposition que j’ai fait d’une définition en système fermé 🙂

Mais bon je me dit que l’on peut être un peu moins égoïstes. On peut aussi se réconforter ; les jours où je me sentirais seul, je penserais aux petites firmicutes comme des pokémon dans le corps qui s’occupent de moi. C’est une situation win-win non ?

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J’entends souvent…

la science opposée à la religion. Mais plus le temps passe et plus j’ai l’impression que l’on oppose deux choses complètement différente. Opposer la science à la religion c’est :

  • Vague : science du vivant  ? sciences métaphysiques ? sciences économiques ? Religion : religions monothéistes, histoire des religions ?
  • Désuet : les sciences évoluent.
  • Incomplet : ces deux mots englobent tellement de choses. Même si je concoit le caractère synecdotique de la chose, je trouve qu’il reste quand même trop de choses non discutées.

De plus, les personnes acceptant cette opposition se sentent une implication quasi-morale de choisir un camp, c’est très étrange. Par exemple, j’entends souvent “mais la science c’est triste”. Je ne trouve pas la religion particulièrement drôle ou joyeuse personnellement.

Je me souviens un discours durant un évènement New Age,  la fille au micro :

Oublions la science !

Je ne voulais pas lui dire que sans cette “science” elle n’aurait pas en main le micro qu’elle utilise… De plus la “Science” n’a jamais rien dit ; sinon proposer (j’imagine que l’on fait réference à la cosmologie) un modèle différent de celui que propose la “Religion” (j’imagine que l’on fait référence aux religions dites “révélées”).

Une peu de gymnastique intellectuelle n’a jamais fait de mal ; il faut juste comprendre les limites (au sens “jusqu’où ces modèles vont”), rien de plus ; rien de moins. La médecine (une science) permet de sauver des vies ; une religion de packager des valeurs  ; mais les deux ne sont en aucun cas des objets conflictuels ; et leurs plans ont des natures bien différentes.

On oppose également souvent le coeur et la raison ; la vie et la mort, etc, etc… mais pourquoi les opposer ? Peut-être qu’aucun des ces objets ne se font contrastes entre eux. A chacun de faire ses courses dans le marché de la vie et piocher ses idéologies, choisir ses paradigmes et prendre ses lois établis.

Il faut simplement éviter de réduire des choses qui sont bien plus que des taxonomies et systèmes classés selon un agencement spécifique. On peut être heureux, amoureux, chanceux, prier et se pasionner pour la supraconductivité.

Je peux être philatéliste et ornithologue non ?

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Sur ce je vais me faire des oeufs.

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