Tout qui se trouve entre tes lignes célestes…

Les choix.

Tout le monde fait des choix, moi; vous, eux. Et qu’ils soient voulus ou non, ils sont pour quelqu’un, une manière,

un procédé qui permet d’évoluer au sein d’un système dans lequel cet individu se trouve. Pour nous, le choix, c’est

peut-être même la seule manière d’arriver à évoluer Avoir le courage de choisir la vie que l’on souhaite, c’est aussi

commencer par affronter ce que l’on identifie comme nos obstacles. Bien que le référentiel transmute, il faut savoir

prendre ce qui ne nous convient pas à bras le corps, ce qui ne nous donne pas la vie dont on avait toujours rêvé…

Changer, apprendre à faire tout ce qu’il faut pour affronter ces fragrances d’une vie en émoi et son intangibilité.

On pourrait la voir évoluer des jours ou des nuits; et elle n’en masquerait pas moins toutes la réalité qu’on habite,

sur lesquelles des mots trop tôt évaporés, et qui dissimulent tout ce qui est. Temps qui passe et éclats de vie, des

rayons et des peines. C’est dans ces rêves là que je m’allonge, la douce mélodie nous berce, pleine d’énigmes et

mystères et insondables inconnus. Pour tout ce que l’on ne fait pas, rien n’existe ailleurs ce qui n’aurait pu être ici.

Quand la vie se déroule, et qu’elle laisse entrevoir un doux tapis de lumière, son obscure présence cultive l’oraison

du temps qui passe et qui transperce l’épais manteau brumeux d’une conscience alourdie des fardeaux, fardeaux

nous permettant de mieux comprendre aussi ce que vivre signifie. Poids des mots et pensées éparpillées sont les

papillons de cette danse dont on fera l’éloge, quand après avoir trop ri de nous elle saura aussi nous réconforter.

Signes que la nécessité de la réunion impose. Qu’un coeur vaillant n’y voit rien d’impossible, il y a sans doute pour

un esprit moins dur une complexe mécanique ; une énigme qui sa su rendre la tâche toujours plus dure pour

celui qui sait saisir cette force, la réponse à bien des égards. L’imposante tâche de se réduire, elle y laissera ses

bribes traîner comme cendres de fumée, âpres considérations dans le jardin de mes choix. Tantôt ami, toutes ces

traces comme une lame d’âme affutée sût de son empreinte y déposer sa signature. Joies et bijoux, deux peines et

d’apparats. Et qu’elle y dépose de son nom l’entreprise de nous rendre plus humbles et plus ouverts, âme faite de

souffrances. Après-vie, parce que je ne te connais pas, avec quoi trouverais-je la solution à ce qu’habite en âges

un homme fait de chair et de sang. Quels sont ses palais, ses jardins d’or, ses dunes et ses soleils couchants ?

L’énigme de nos univers, des nues et des pluies étoilées qui caressent la terre. Envelope de nimbes, de cuivre et

de métal que la mansarde de nos joies et peines, insufflées par l’air que chaque Magellan apporte, se transforme et

toutes ces vastes lunes sont à l’image d’un paysage sans fin. C’est la pensée que ton regard nébuleux portera qui

déposera à mes pieds le sabre et la pierre. Qu’il y ait une ou dix milles vies, j’y égrène chaque seconde, tout cela

ira vers les éthers et portera en son sein l’ éternelle union que l’élan de nos coeurs pavent. C’est bien pour

que se fassent rudes les adoubements que les rivières glacées de notre histoire nous offrent, et qu’il y ait du vent,

pour y célébrer ce qu’on a su ne pas voir se courber face aux pontage du poids qu’il y eût notre propre métaphore.

Tu feras alors le chant de ce coeur ascète, allongé aux pieds de sycomores, qui discerne le verre et le sable. Coeur

qui deviendra alors une galaxie, épitomé des infinies secondes. Est-ce qu’elles  ne nous sépare de plus rien désormais ?

La réponse est obvie, considération sur considération, cascades en tangentes, agencement n’ayant qu’en image le

Tout qui se trouve entre tes lignes célestes…

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