Absinthe de folie,
Fioles d’ivresse et parfums enivrants ;
Danse de ta vie
Espiègles rondes sans fins.
Douceurs, vertes comme de la chair,
Laisse-moi croquer tous tes baisers
On recommence,
Encore, et encore.
Là où nous mènent tes pas.
Danse sans fin, vol sans voix
C’est mon refuge ; ma douce nuit d’été,
Flacons d’arômes, et pas sans baisers.
C’est mon lit, beaux jours de printemps;
On y aura droit à dix mille vies,
Et je prendrais la tienne ici,
Pendant que je croque tes doux baisers.
Romans noirs, contes de nos tragédies ;
Que nos regards se perdent dans la folie,
Dans le fleuve de tes folies,
Douces caresses qu’imbibent mes nimbes.
Laisse-moi te lire aux âges de ton chemin,
Et laisse-toi donc rire sous le charme,
Que ma main y danse, danse
Et donne-moi ton regard.
Que des doux bras m’enveloppent
J’y déposerais ces doux vers…
Belle dame de mes folies
Joies sans bruit, douces nuits d’été.
Danse, mais laisse-moi te voir.
Encore, encore, et encore…