Mais je sature

Espoir noir, brumes de tes sièges et amertume sans fond ; le coeur harnaché aux poteaux de tes actes; je m’y ferais. Et pour tous ces drames qui se jouent, sans peine tu nous y laisserait décrépir. Force d’y croire et force d’y dépeindre le peu de choses que nous avions préservé pour nous et pour nos prochains ; je m’y ferais également. Contrôle travesti sous tes institutions, c’est ma liberté que je caresse avant de la voir s’envoler, celles de mes proches se réduire ; et sur la barque de toutes ces générations, bien trop de trous à rafistoler. 

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Que ton vent emporte tout sur son passage, cendres de mon indépendance et poussières de liberté à l’état doré. Trois points de suspension pour tout ce dont il fallait que nous nous réclamions ; laisse-moi le temps de te détester avant de te dire combien je t’haine. 

Institutions de contrôle, contre moi, et contraire à tout ce que le peu de chanvre utilisé voulait bien signifier. Valeur signées pour une farce servie au menu, c’est l’appétit chiche qui me fait régurgiter tout ce que tu nous sers. Mais qui m’aura ? 

Quel messie pour l’expérience personnelle, trop plein d’idéologies et je sature ; trop plein d’aliénation pour ce que j’ai pas choisi. Insolence, doux péché véniel dans ta genèse. Et comment redevenir ce que j’étais ; comment hausser la voix face au paternalisme que tes papiers cachent ? Culte de l’inauthenticité : trop pleins de conneries. Incivilités sans politesse, cruautés et justesse pour mon envie de primauté. Trois points de suspension pour une mise en cage : l’ignorance sous le couvert d’intolérance. 

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Modèles invalides, produit de consommation de masse ; culture dominante qu’un agrégat naturel réfute. 

Deux jours, et me voilà de retour dans la ruche : surveillance et provision de savoir. C’est à l’approche de cette nouvelle civilisation que je réfute ton autorité, abominable mensonge. Quel morceau du gâteau pour l’impuissant, et quel contrôle pour tes institutions ?

Empoisonnement permanent quand tes idéologiques croyances se répandent en nous ; ordures dans lesquelles j’y perds mon expérience. Quelle histoire pour l’Histoire ; quel malaise et quelles répressions ? Nostalgie des années que je n’ai pas connu ; droit naturel que l’audace me fait réclamer. Et quelles répressions ; celles de ta domination et l’exposition à blanc de l’inaccessible. 

Rêve de liberté, face au poids de trop de servitudes. Mauvais jeux de mots et mauvaises idées : adieu dignité ontologique.

Et quelle libération, sinon comprendre comment je me positionne face à mes pensées ; sans régulation. Mais je sature.

Quel état, quel appareil qui renforce une culture dominante ; que je régurgite les deux doigts dans la gorge. Espoir je ne te vois plus… mais je sature. 

Institutions me vendant l’idée que je dois servir, m’assouvir et embrasser l’analyse d’une situation dans laquelle le contrôle se subjugue. 

businessmen

Quel crescendo pour nos révolutions sociales ; et quelle musique se joue au drame de la vie ? 

Lendemain sans succès et histoire endolorie : je réclame du changement. Pour tout ce qui m’échappe : je sature. Distribution de l’information contrôlée et fausses garanties du mouvement. Fluides échos d’un passé distant ; et douces naïvetés au doux goût de sucre. C’est dans ton jugement que je me battrais. 

Mécanismes de contrôle ; docilité ; pardon ; douceur ; calme. Drame d’un monde mourant caché sous quelques lignes de nuit. Acte final, et que le trop peu de mes origines ne laissait qu’entrevoir tes actes. Mon intuition ; mes actes et mes visions sans regrets. Je sature…mais sans regret. 

vendetta

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