Reflet de tant d’années et de jours, reflets que comptent les minutes et les secondes que chaque instant de ma vie contient.
Et si demain sera hier, alors pour tout ce que je n’ai pas encore fait, je regarderais en arrière et je les verrais.
Joies et peines, regrets et doutes ; c’est dans l’infime cosme de tes gestes que j’y entends le murmure de nos nitescences.
Que dans mes lignes s’y trouvent pour toi et aux affres terribles j’y verrais une tristesse énorme, celles de nos peines noires. Qu’elles y soient alors cette sensation, d’une solitude qu’aucune objurgation ne cesse tes dérélictions effroyables.
Dis-moi quand et j’attendrais, montre-moi et j’y chercherais ce qu’il y a de plus nitide ; mais en attendant, c’est ton…
Reflet de tant de jours, reflets de tant de verbes que j’y contemple, et j’y verrais l’éclat que l’air possède, sa transparence hyaline; nos gestes et l’atmosphère qui vibre, n’y laissant que tes maux cassants…
Comment s’y raisonner et comment feindre nos émois pour tous ces jours; que j’y regarde demain quand il sera hier et je les verrais…
Dame empreinte de tant de non dits, apparences en proies à tes colliers de misère, c’est en la terre ronde que les éclats de chaque nuit y laisseront l’empreinte de tout ce qui corrode mes sentiments. Ententes et en tentatives vaines, que deux motifs unissent, qui ne me laissent que la volute de tes regrets.
Pour tout ce qu’elles avaient manqué, ce fût quand elles vinrent que tu y jouas ta prosopée. C’est sans elle que s’y fourvoient nos…
Reflets aux éclats dorés, reflets aux douces parures incarnadines; friches de terres et sanglots de mer. Pour un coeur aux airs marins qu’un voyage dans ses propres ténèbres n’y montre aucune aiguade.
Pourquoi essayer, si demain n’est pas hier et que je ne peux les voir ? Là où ta nef se trouve, elle lutte contre les aquilons et là où mon navire se trouve, j’y entends…
Tes doutes et mes mots iridescents; ta vie et une émotion d’un bleu pâle, ornements de vies à laquelle ta syncopé manque. Et quels notes pour nos mélodies ; quelles lignes pour la partition que chaque seconde nos coeurs jouent ?
Dis-moi où et je regarderais, montre-moi et j’y entendrais tes dianes, qu’à l’unisson nos coeurs en guerre jouaient. Sans eux ; où sont mes…
Reflets qu’une lumière dépose, reflets de mes jours et ivresses que le doux éther m’apporte. Quel regard laissait nos mots couler sans bruits ; et quels joies nourrissaient le doux souvenir de tes jours passés ?
Pourquoi entendre, alors que demain ne sera pas hier, et que je les aient vues germer en ton sein ? J’y ai vu les plantes de nos drames imaginaires et je t’y voyais tracer les épures de nos scènes, quand j’y arrosais de mes larmes nos charpentes.
Que les édicules s’y déploient et que le verbe ne nous laisse que les infimes lignes de nos épitomés. Infinies secondes n’y laissant que le fiel d’une amertume sans fond. Des nos airs, tu les voyais danser et je les voyaient chanter.
Douces notes que ton encre noire dépose et collige ; elle y rassemble tes mots et garde en vers les lignes de nos émois; scintillantes métaphores peignant le doux visage de nos vies cornalines ; mais pourquoi apprendre, alors que demain j’oublierais ; j’oublierais mes…
Reflets et toutes ces années que chaque instant de ma vie contient.