Déserts noirs…

Déserts noirs et poussières dorées ; vents lointains et silences opaques. Déserts noirs et poussières dorées ; silence lointain et vents opaques. Fuyantes chimères de mon souffle, ne laissant qu’un fin écho quand la douce nuit s’installe. Or noir, scintillants murmures que tu laisses voler dans les airs, et qui …

Afin que l’unisson de nos battements renaisse…

Éreinté par sa longue traversée, Ulysse, roi d’ Ithaque,  décide de faire halte près du premier puits qu’il trouve, lui semblant loin de tout danger : paisible et sans tumultes.  Son voyage pour Lacédémone attendra. D’un vent lui caressant le visage, c’est l’esprit clair, qu’il décide en mots de communiquer …

Je deviens vieux…

Je deviens vieux, à force d’inonder mes lignes ; 36 pages de questions sans réponses ; 1800 lignes ternes et rien de plus à dire. Je deviens vieux, à force de voir tous ces mêmes syntagmes sans virgules et toutes ces lignes sans fin. Vieux, ivre de mon âge, abattu par …

Mais je sature

Espoir noir, brumes de tes sièges et amertume sans fond ; le coeur harnaché aux poteaux de tes actes; je m’y ferais. Et pour tous ces drames qui se jouent, sans peine tu nous y laisserait décrépir. Force d’y croire et force d’y dépeindre le peu de choses que nous …

Tonitruants murmures…

… Ceux de ton souffle, ceux du mien. Pour que l’aurore vienne déposer en ton sein l’encre du geste et ses mots évocateurs ; et que tu puisses y voir l’espoir de deux lendemains au commun aguerri. Pour qu’aux affres que la distance laissât, on y voit aux quatre recoins …

Nos Reflets

Reflet de tant d’années et de jours, reflets que comptent les minutes et les secondes que chaque instant de ma vie contient. Et si demain sera hier, alors pour tout ce que je n’ai pas encore fait, je regarderais en arrière et je les verrais. Joies et peines, regrets et …

Et in Arcadia ego

Nouvelle Arcadie, terre de toutes les folies ; terre d’abondance et de richesses. Terre dans un rêve ; terre d’espoirs vains que les plaisirs taisent. En cette chimérique Arcadie tous y paient de leur liberté, ne devions-nous pas la laisser à la porte, aussi tentant fût-il de l’emporter avec nous …

Parfois la vie…

… m’emmerde. Elle m’emmerde quand mes amis ne sont plus mes amis ; quand je suis fatigué ou quand je dois sortir les poubelles. La vie m’emmerde parfois ; parce que peu importe le temps que je passerais à faire quelque chose, il n’y aura jamais de fin. Elle m’emmerde …

Liberticide – partie 4

J’arrivais à saisir l’important caractère que toutes les choses que nous devions faire en communs revêtirent ; mais j’ai toujours été incapable de le comprendre ou l’expliquer. Pire que ça, ces choses communes semblaient être assimilables à un mortier nécessaire au bon construit d’une relation, subtile d’étrangeté… Vouloir à tout …

Liberticide – partie 3

N’avons-nous pas là les mêmes dynamiques humaines ; celles qui considèrent le prochain comme un être à chérir et à honorer. Si là fut ton ambition, alors je serais incapable de pleinement te répondre. Pardonne-moi, ce sont sans doute là des subtilités que je peine à percevoir, si tant est …

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