Souvent, sous la douche, j’ai des moments de lucidité sur plusieurs sujets ; mais ces moments disparaissent ; pour ne revenir que le lendemain ou le soir avant de me coucher. N’ayant pas l’ordinateur à portée de main, Morphée l’emporte et le lendemain amène son lot de nouvelle idées. J’ai également penser enregistrer sur un support ces idées pour ensuite les retranscrire ; cela peut être également intéressant.
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Facebook c’est le mal…
J’y suis de temps à autre et tout est fait pour nous rendre procrastinateurs et consuméristes de l’information. Toutes les 20 secondes, une personne partage une news d’un espèce disparue ou d’une tortue géante découverte.
Le temps que l’on passe à attendre une nouvelle actualité sous amphét’ à midi ; et voilà qu’il est 16h.
Pourquoi ça “marche” et bien c’est exactement le même effet que le son lorsque l’on recoit un nouveau SMS : la nouveauté ; quelque chose dont on ne peut se passer.
Quoi faire ?
Personnellement je n’ai plus l’application sur mon téléphohe depuis des lustres ; mon mot de passe est pénible à taper pour me dissuader d’y aller ; et je me désabonne de tous les groupes que je suis (je n’en ai plus que 5 à présent) pour ne plus m’y intéresser. J’alimente aussi pour moi-même mes théories du complot, et peut-être que le but de Facebook est de nous empêcher de penser par nous-mêmes, nous rendre plus docile et moins enclin à l’esprit critique. Un ami à moi est spécialisé dans le “repost” de tout et de rien ; du nouveau gadget à la dernière gaffe d’Obama. Et si je lui pose la question de ce qu’il a partagé ; il a à peine lu ou à peine retenu ce qu’il a partagé… à quoi ça sert ?
Je me tire aussi un peu une balle dans le pied, vu que j’anime la page Facebook du site, mais ça n’est pas très grave, la vérité est ailleurs…
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Etre plus fort…
ne nous rends pas plus intelligent. Etre en “bonne” santé ne nous transforme pas en ayatollah. Je me souviens d’un livre discutant de la médecine traditionnelle chinoise. Il est toujours tentant de convertir son entourage quand une transition s’est effectuée dans sa vie : “mais mets-toi au sport tu te sentiras mieux” “tu ne manges pas assez de protéines” ou encore “combien d’heures as-tu dormi cette nuit ?”.
Aussi tentant que cela puisse paraître ; le piège après un changement dans sa vie, est de penser que son entourage devrait suivre cette tendance. Mais il n’en est rien. Chacun vit ses propres expériences du berceau jusqu’à la tombe ; et tout arrive toujours à point nommé mais dans sa propre vie uniquement. Chacun à sa vie ; sa liberté ; ses idées ; sa vision du monde ; ses joies et ses peines.
Il est possible de sensibiliser une personne si notre jugement moral ou affectif permet d’appuyer un discours (d’autant plus si la personne est en danger) par exemple, accompagner et soutenir un proche obèse à perdre du poids pour améliorer sa vie. Mais au-delà de ça, nous tombons de manière systématique dans la subjectivité des systèmes paradigmatiques (néologisme que je m’autorise).
Est-ce que je mange “mieux” qu’un autre ? Et comment cela se mesure-t-il ? Pourquoi devrais-je le mesurer ?
etc.. Bref ; je me souviens d’un vendeur qui pensait avoir raison (il avait tord) et sa tendance à l’agressivité pour asseoir le peu de crédibilité qu’il possédait n’avait d’égal que le pot de protéines que je voulais lui balancer à la figure.
Pour tous, la vie est faite d’expériences, ou plutôt, c’est la somme d’expériences que l’on appelle la vie. Forcer ses expériences, c’est empêcher l’autre de créer sa vie et d’apprécier ses propres expériences. Par exemple ; certaines personnes se fichent royalement de faire du sport, elles n’en n’ont pas besoin dans leur vision du monde. Et rien ; absolument rien du tout, n’est plus ou moins bien ; chacun ayant sa vérité propre (ou se devant de l’avoir) et les implications s’étendent dans le cercle des activités, des associations ou encore des amitiés.
Avant de sauver le monde, sauve-toi toi-même
Qui a raison, qui a tord ?
Tout le monde.
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Aucune croyance…
n’est vraie ; tout ce que nous pensons être vrai est souvent faux ; et beaucoup de nos croyances sont des désillusions ; tout ce que nous pensons savoir, souvent nous ne le savons pas vraiment. La réussite, le succès… ne font pas souvent une grande différence, peu importe là où nous allons et la vitesse à laquelle nous allons. Il existe des richesses cachées ; et parfois nous ne voyons ni n’entendons ce qu’il y a à voir ou à entendre
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La drogue…
ça n’est pas le mal. Chacun est libre encore une fois d’expérimenter. Certaines drogues sont dangereuses ; d’autres moins que le paracétamol; dont la toxicité commence à 10 grammes par jour.
Tout est une question de systèmes. Dans nos sociétés, les autorités assoient leurs contrôles sur les populations ; dans d’autres cultures, c’est un fossé ontologique, et les restrictions sont à peine concevable.
Nous traînons également un fort passif de moralité que 2000 ans de religions nous ont inculqué. Cette moralité définit les notions de “bien” et de “mal” selon les scriptures ; et elles englobent également la liberté individuelle. Parfois l’on pense que quelque chose est mal ; alors que dans les faits, c’est simplement quelque chose qui nous a été enseigné et que l’on a jamais véritablement questionné.
Le dernier sujet philosophique dont j’ai discuté était intitulé “la mortalié est-elle une nécessité pour les êtres humains ?”
Une substance illicite n’est pas une substance dangereuse, une substance dangereuse n’est pas forcément illicite. Pourquoi le gouvernement autorise-t-il la consommation d’alcool et sa distribution mais empêche tout le reste ? (du moins ce que l’industrie pharmaceutique contrôle).
Au nom de quelle morale une institution peut asseoir son ascendant sur ma propre liberté ?
La réponse : il y a des choses qu’on nous cache les amis 😉
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II existe…
Une liberté et un pouvoir que beaucoup sous-estiment : les idées.
Sa propre responsabilité sociale et politique. Cette liberté ne nécessite ni argent, ni projet à long terme. Seulement son propre développement et son affirmation. Les idées son des mèmes (non pas les images qui traînent sur le net) mais cet élément culturel que l’on peut transmettre et répliquer au travers d’une société. Les idées sont puissantes et peuvent nous amener à accomplir de grandes choses, et s’épanouir afin de devenir un être libre et indépendant.
Les idées peuvent se partager, se renforcer, se lier, et se transmettre. Les idées sont quelque chose que le gouvernement déteste. Les idées amènent à poser des questions, identifier des obstacles ; mais également pousser à individu à prendre action.
Bref, c’est quelque chose que nous avons la chance de posséder (les idées apparaissent comme quelque chose de trivial dans les pays du tiers monde ; la priorité étant de s’alimenter ou alimenter sa famille ; assurer sa sécurité ou encore dormir sereinement), et ne pas en faire usage est un gâchis.
C’est tout pour aujourd’hui.